Un cas aux Pays-Bas

Une affaire pénale aux Pays-Bas

Dans le cadre d'une procédure pénale, une action en justice est intentée contre l'accusé par le ministère public (OM). L'OM est représenté par un procureur de la République. La procédure pénale commence généralement par la police, après quoi le procureur décide s'il y a lieu de poursuivre le suspect. Si le procureur poursuit le suspect, l'affaire se termine devant le tribunal.

Les infractions

Les infractions peuvent être trouvées, entre autres, dans le Code pénal, la loi sur les armes, la loi sur l'opium ou la loi sur la circulation routière. En vertu du principe de légalité, nul ne peut être condamné pour un acte ou une omission sans disposition pénale préalable.

Une distinction peut être faite entre les délits et les crimes. Un crime est une infraction plus grave qu'un délit. Un délit peut inclure une agression ou un meurtre. Quelques exemples d'infractions sont l'ivresse publique ou le vandalisme.

L'enquête

Une affaire pénale commence souvent par la police. Cela peut être en réponse à un rapport ou à la trace d'une infraction pénale. L'enquête a débuté sous la direction du ministère public, en collaboration avec la police. Le suspect est recherché et les preuves sont recueillies. Les conclusions de l'enquête font l'objet d'un procès-verbal transmis au procureur de la République. Sur la base du procès-verbal, le procureur évalue le dossier. Le procureur évalue également si le suspect sera poursuivi. C’est ce qu’on appelle le principe d’opportunité ; le ministère public décide s'il y a lieu de poursuivre une infraction.

Assignation

Si le procureur engage des poursuites, l'accusé recevra une convocation. La convocation décrit l'infraction pour laquelle l'accusé est poursuivi et indique où et quand l'accusé doit comparaître devant le tribunal.

Traitement par le tribunal

En tant que défendeur, vous n'êtes pas obligé d'assister à l'audience. Si vous décidez d'y assister, le juge vous interrogera lors de l'audience. Toutefois, vous n’êtes pas obligé de répondre à ses questions. Cela est dû au principe nemo tenetur : vous n’êtes pas obligé de coopérer activement avec vos propres convictions. Lorsque le juge aura fini d'interroger l'accusé, il donnera la parole au procureur.

Le procureur de la République dresse alors un réquisitoire. Il y expose les faits et les preuves de l'infraction. Il termine ensuite son réquisitoire par sa mise en demeure du délit.

Après l'intervention du procureur, l'avocat de l'accusé présentera son plaidoyer. Dans le plaidoyer, l'avocat répond à l'acte d'accusation du procureur et représente les intérêts du client. Finalement, la parole est donnée à l'accusé.

Décision du juge

Le juge peut prendre plusieurs décisions. Pour qu’il y ait preuve, un minimum de preuves doit être disponible pour condamner l’accusé. La question de savoir si le minimum de preuves est atteint nécessite une évaluation du cas spécifique et relève du juge.

Premièrement, l'accusé peut être acquitté par le juge. Dans ce cas, selon le juge, l'infraction n'est pas prouvée, ou le juge juge que l'infraction n'est pas punissable. Cependant, il se peut aussi que le juge ne soit pas convaincu que l'accusé a commis le comportement criminel.

En outre, l'accusé peut être relaxé des poursuites. C'est le cas, par exemple, en cas de légitime défense ou si le suspect souffre d'une maladie mentale. Dans ces cas, le juge conclut que l'accusé n'est pas punissable ou que l'infraction pour laquelle l'accusé est poursuivi n'est pas punissable. La procédure pénale pourrait s'arrêter ici. Toutefois, le juge peut également imposer une mesure de classement sans suite. Cela pourrait inclure le SCT pour un suspect souffrant de troubles mentaux.

En outre, l'accusé peut également être puni. Trois peines principales peuvent être distinguées : l'emprisonnement, le service exemplaire et le travail d'intérêt général. Le tribunal peut également imposer une mesure telle que le paiement de dommages-intérêts ou le TBS.

Une punition peut servir à plusieurs fins. Par exemple, cela peut servir de rétribution. Après tout, lorsqu’une personne a commis un acte criminel, elle ne peut pas s’en sortir impunément. En outre, la victime, mais aussi la société, mérite satisfaction. Le but de la punition est d'empêcher le contrevenant de se reproduire. En outre, une sanction doit avoir un effet dissuasif. Les criminels doivent savoir qu’un acte criminel ne restera pas impuni. Enfin, punir le contrevenant protège la société.

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